Aller au contenu

Page:Bulletin de la Société des sciences et arts du Beaujolais - 10e année - 1909.pdf/20

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
20
les cloches de notre-dame des marais

de faire et qu’il serait dommage de la rompre ». Le même accident se renouvela bientôt.

Une somme de 300 l. fut payée le 27 juin 1681 à Étienne Besson, Claude Vallemont et Mathieu Grammond, maîtres fondeurs de Lorraine, pour des réparations par eux faites à une grosse cloche cassée et fourniture de cordages et autres matériaux.

En 1699 au mois de juin, un grand danger menaça l’église, le clocher s’entrouvrit sur ses quatre faces. On ordonna au maître sonneur « de ne plus sonner en bransle ni autrement pour les baptêmes, et de ne sonner que quatre glas pour les enterrements, à peine de destitution. Cet ordre est signé : Martiny, d. m., Mignot de Bussy, Bessie de Montauzan.

Une série de réparations furent exécutées au clocher, au beffroi, à l’horloge, en 1708 et 1709, et le sonneur vit élever ses gages à 70 puis à 80 livres.

Lorsque en 1689 Camille de Neuville, archevêque de Lyon, donna l’ordre aux religieux de Joug-Dieu d’abandonner leur monastère qui menaçait ruine et de célébrer leurs offices dans l’église de Villefranche, les cloches de leur chapelle furent transportées à Villefranche dans la maison curiale. C’est là qu’après la mort de M. Simonard, curé doyen, le maire et les échevins les découvrirent le 8 octobre 1709. Ne les trouvant pas en sûreté, ils les firent transférer à l’hôtel commun pour y rester « jusqu’à ce qu’autrement soit ordonné «. Il est probable, bien que la date ne soit pas très certaine qu’elles ont pris place au clocher de Notre-Dame vers 1721. À ce moment des améliorations furent apportées à la sonnerie de l’horloge. Philippe Hoste, maître horloger de Villefranche, modifia le système de telle façon que l’horloge put marcher 24 heures sans être remontée et que le mou-