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Page:Bulletin de la société des amis des monuments parisiens I.djvu/22

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de s’entendre et de prendre toutes mesures à cet égard avec M. Abel Tommy-Martin, avocat à la Cour d’appel, docteur en droit (voir p. 24). — M . Ollendorff complète de vive voix la liste des fragments des Tuileries fournie par M. Charles Garnier. — Le Secrétaire donne lecture du règlement intérieur élaboré par la commission spéciale dont les décisions sont confirmées : il ne sera pas imprimé ; le caractère nouveau de la Société permet difficilement de posséder un RÈGLEMENT qu’on puisse considérer dès maintenant comme définitif ; il servira à régler les rapports présents, et sera complété au fur et à mesure de besoins et des circonstances ; l’avant-projet plus détaillé, dressé par le Secrétaire, lui servira provisoirement de commentaire et de complément, — Divers membres sont adjoints à la commission de classement à l’effet de rédiger des instructions pour les collaborateurs du classement (voir p. 17 et p. 2 3). — L’attention est attirée ensuite sur l’étude remarquable consacrée à la Société par M. Durand, dans le Voltaire ; par M. Favre, dans l’Encyclopédie d’architecture et la Gazette des architectes ; par M. Planat, dans la Semaine des constructeurs, etc. — M. Chardon, ancien élève de l’École centrale, attire l’attention sur l’intérêt qu’offre cet ancien hôtel ; une commission est chargée de le visiter (p. 24). — Le Secrétaire général rend compte de l’état des démarches relatives à la Porte Saint-Denis.



NOTE SUR LA FONDATION DE LA SOCIÉTÉ


Depuis longtemps nous étions frappés de la réponse que recevait chacune des démarches que nous faisions , comme tant d’autres, dans le but d’exciter l’intérêt en faveur d’œuvres menacées par le vandalisme : chaque corps constitué nous répondait que la chose était digne d’attention, mais ne le concernait pas, ou qu’il était impuissant à tout résoudre, ou mille autres objections tendant toutes à se décharger des soucis d’une campagne suivie et désintéressée.

D’autre part, nous n’entendions que plaintes contre le vandalisme d’un bout de la France à l’autre ; un article du Temps, dans lequel M. Claretie réitérait l’une de ces plaintes, nous décida à tenter l’aventure, en demandant aux personnes de bonne volonté de créer une société dont la fonction unique serait de s’opposer à ces dévastations ; nous proposâmes à M. Claretie d’établir ainsi un mouve-