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tay, dit Bojolay ou Beaujolais. Il était arrivé à Bordeaux un an avant et avait obtenu, le 16 novembre 1797, de montrer en public « une pièce méchanique » : c’étaient les fameux fantoccini. Il les avait installés dans une de ces baraques qui se multiplièrent alors sur le glacis du Château-Trompette… Le théâtre de Beaujolais était fréquenté par un public populaire. »

Quel chercheur bordelais voudra bien nous signaler les articles contemporains ou les documents relatifs à ce théâtre ?

À M. Trémolières sur Fenouillot de Falbaire :

Le succès de ce dramaturge oublié fut plus considérable qu’on ne serait tenté de le croire. Mlle  Hubertowna, étudiante à Paris, a relevé sa trace en Pologne, dans le livre de Ludwik Bernacki, Teatr, Dramat y Muzyka za Stanislawa Augusta Lwow, 2 vol. in-8o, t. I, p. 461 :

Les Deux Avares furent joués en français à Varsovie en 1776 et 1788 ; ils furent joués en polonais en 1780-1781 (huit fois), 1783 (quatre fois) et en 1788, en même temps que l’original français.

Une édition polonaise parut à Varsovie, chez Dufour, en 1782.

L’École des Mœurs fut jouée en polonais les 28 et 29 décembre 1793.

Le Fabricant de Londres fut joué en polonais en 1784, 1787, 1788 et 1790 ; la traduction polonaise de M. Gröll fut éditée dès 1784.

L’Honnête Criminel, joué d’abord en allemand en 1782, fut joué en polonais en 1783 (trois fois), 1790 (deux fois) et 1791 ; la traduction polonaise fut éditée en 1783.

Mélide ou Les Navigateurs fut joué en allemand avec musique nouvelle de Dittersdorf, en 1783, et traduit en polonais en 1793.

À M. Kunz-Aubert sur Aufresne :

Ce comédien a donné à Bruxelles une série de représentations extraordinaires, du 16 au 27 décembre 1773 ; la dernière lui fut accordée à son bénéfice. J’ai donné la nomenclature des pièces jouées dans mon Histoire du Théâtre français à Bruxelles au XVIIe et au XVIIIe siècles, p. 258. — H. Liebrecht.