Page:Bulletin de la société des historiens du théâtre, année 2, n°1-2.djvu/11

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connaître. H faudrait, toutes les fois que ce serait possible, reconstituer l’histoire de leurs voyages et ces travaux devraient également être répertoriés.

II Les représentations. Nous ne possédons que des travaux fragmentaires sur les troupes étrangères il serait utile de rechercher et de signaler toutes leurs traces, d’établir dans quelles circonstances, par qui, dans quel but elles ont été appelées de chercher à savoir quelles relations elles eurent avec les troupes concurrentes, avec la population de faire l’histoire de leurs succès, et encore bien plus celle de leurs échecs, qui est autrement instructive.

Ces recherches comporteront presque toujours des enquêtes dans le pays d’origine des artistes et dans les pays étrangers qu’ils auront visités. Pour faciliter ces travaux parallèles, on croit pouvoir proposer les moyens suivants

)° H serait établi, sous les auspices du Comité international des Sciences historiques, une liste par pays des sociétés, instituts, musées, bibliothèques, etc. consacrés à l’histoire théâtrate ° Chaque formation désignerait à chacune des formations sœurs un de ses membres comme correspondant attitré ce correspondant recevrait d’office et gratuitement toutes les publications de la société avec laquelle il entretiendrait des relations

" Tout document intéressant un étranger serait envoyé avec une traduction à la formation correspondante de son pays d’origine celle-ci devrait donner à ce document toute la publicité compatible avec ses ressources, provoquer dans son pays les recherches complémentaires et faire part, en réciprocité, des résultats obtenus ° Le Comité international des Sciences historiques serait prié de créer dans le programme des congrès à venir une section spéciale d’histoire du théâtre, cette discipline, entendue comme il convient de le faire, tenant à la fois à l’histoire des institutions, à l’histoire économique et sociale, à l’histoire des idées, à l’histoire des lettres, des arts, des langues, sans rentrer exactement dans aucune de ces sections. Pareille prière serait adressée aux comités organisateurs des congrès nationaux, à qui l’on demanderait également de faire largement connaître ceux de leurs programmes où figureraient des questions relatives à l’histoire théâtrale. La Société des Historiens du Théâtre pense que ces dispositions, relativement simples, appliquées dans un esprit de sympathie et de confraternité scientifique, avec un sincère désir de compréhension mutuelle, pourraient servir la science et sa mission de concorde humaine.