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La seconde exposition, consacrée à l’art photographique, fut ouverte de novembre à janvier. 55 photographes de 12 pays présentèrent 550 œuvres choisies parmi plus de 900 envois. L’exposition avait été faite pour les photographes, et son but était de montrer l’apport de la photo dans la représentation de la danse.

Le 12 janvier s’est ouverte l’Exposition Anna Pavlova, organisée sous la direction de son mari, M. Dandré. On y peut voir des costumes, maquettes, livres, souvenirs, la reconstitution de sa loge, ainsi qu’une reconstitution de la Mort du Cygne, due à M. Landau. Trois conférences ont évoqué le souvenir de l’inoubliable danseuse l’une en russe, par M. Speransky, professeur d’Université la deuxième en français, par M. Carol-Bérard, secrétaire général de l’Union des Compositeurs français la troisième en anglais, par M. Hischim, un des plus zélés partenaires d’A. Pavlova.

Ensuite, le 23 février, s’ouvrira une exposition qui présentera des œuvres et souvenirs se rapportant à la danse, du xvm~ au xxe siècle. On y verra en particulier des ensembles de céramique de Saxe, Sèvres, Copenhague, etc. En mai, enfin, aura lieu le Salon des Peintres et Sculpteurs contemporains ayant traité de la danse dans leurs œuvres. Les meitteurs artistes de notre époque se sont inscrits pour cette manifestation qui promet d’être très importante.

Du 4 au 13 novembre derniers, sous les auspices de la Librairie Lettres, Arts, Musique a été exposée à la Galerie Pteyet la curieuse collection d’un wagnérien fervent, M. Roger Commault. Signalons en particulier un bel ensemble des écrits théoriques de Wagner, en éditions originales, et des documents importants sur les représentations de Bayreuth.

Une autre vitrine réunissait des ouvrages relatifs au mouvement wagnérien en France. Une mention spéciale doit être réservée à une brochure signée Yves Mainor et intitulée Athènes et Bayreuth (1900) ainsi qu’au livre du baron de Vauplane (sous le pseudonyme Eklektik) Parsifal <*< le théâtre de R. Wagner à Bayreuth, représentations de juillet 1883. Ces deux ouvrages présentent cet intérêt particulier d’avoir été publiés, le premier à Angers, et le second à Marseille. Ce nous est une occasion de rappeler que la diffusion du wagnérisme hors des milieux parisiens est une page curieuse et peu connue encore de l’histoire du goût français.

Il en est une autre, plus fameuse hélas, et quelque peu humiliante pour nous. Mais il faut remercier M. Commault de ne pas avoir voulu