Page:Bulletin de la société des historiens du théâtre, année 2, n°1-2.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

-24–

la dissimuler Fanti-wagnérisme fut montré comme le reste. Caricatures du Charivari, de la Silhouette, de l’Eclipse, nous paraissent, à distance, médiocrement drôles, mais il y a pire il y a des pièces peu édifiantes sur le Vaisseau Fan~me de Paul Foucher et de l’organiste Dietsch et, tout près, on voyait une brochure du 5 novembre 1875, qui « monte en épingle» les peu généreuses rancunes de Wagner contre ce Paris qu’il avait espéré conquérir et qui s’était refusé, sans raison valable. Eh oui ce fut là, réflexe déplorable d’amoureux éconduit, mais comme devant ces souvenirs pieusement réunis on se sent porté, non pas à t’excuse, mais au désir, encore mal satisfait, d’un mutuel pardon Et c’est une consolation pour qui sait regarder ces vitrines autrement que les badauds, d’y voir le livre de A. de Gasparini, La Nouvelle Allemagne musicale ()866) il est très réservé, sévère même du moins il cherche à comprendre, et sa présence est !à comme une leçon. M. F. CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES. Nous avons la joie d’informer nos amis que cinq communications concernant la vie théâtrale en France ont été soumises au Comité des Travaux historiques, en vue du Congrès de 1934

MM. Barbé, sur L’ancienne salle de spectacle « en Nexirue n, a Afc< Chenu, sur Un scandale au Théâtre d’Amiens en 1780. Fuchs, sur La troupe d’enfants de Ch. Bernardy. Gaiffe, sur Une parodie inédite <& Zaïre.

Isnard, sur L’opéra de Francots Hébrard à Marseille (1745-1752). La date de publication de notre Bulletin 3-4 ne nous permettra malheureusement pas de faire connaître en temps utile la décision du Comité ni, le cas échéant, la date à laquelle ces communications seront présentées mais nous ferons tous nos efforts pour que nos confrères et nos amis puissent être informés.

DEUX CONFÉRENCES. Notre confrère M. Paul Blanchart a fait, le 17 décembre dernier, dans la salle des fêtes de la Bourse du Travail de Troyes, sous les auspices du Cercle Populaire, une conférence intitulée Coulisses et tréteaux du J~77~ siècle, du TA~!<re de la Foire à l’Opéra-Comique. Cette causerie devait précéder une représentation de l’Amant bourru, un des plus populaires parmi les opéras-comiques d’il y a cent cinquante ans. La représentation dut être remise par suite de l’indisposition d’un des interprètes espérons que cette amusante restitution ne sera pas abandonnée et que nous aurons prochainement le plaisir d’en reparler.