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cautions sérieuses seront prises contre l’incendie. La lettre d’envoi du District est écrite sur papier officiel portant l’en-tête Mort aux tyrans"(25pralr!al,anll).
Lettre du représentant Z-ttJo< à la Munie. « On vient de m’instruire à l’instant, citoyens, qu’on avait porté la main sur les bustes de Marat et de Le Pelletier, et qu’on se disposait à les mutiler. Je n’examine pas si les malveillants qui veulent se porter à ces excès ont ou non un point de contact avec ceux de Paris contre lesquels le Comité de Gouvernement a pris les mesures qu’exigeait la tranquillité publique. Mais les mêmes motifs doivent nous diriger dans la répression des désordres que je vous dénonce quelle qu’en soit la cause. Je vous invite donc à prendre dans votre sagesse toutes les précautions possibles pour que l’ordre généra! soit maintenu. » Lui-même a déjà pris quelques dispositions. (2 pluviôse, an III).
Réponse du Comité de surveillance à la Munie. au sujet de la lettre précédente 4 membres assureront l’ordre. L’en-tête imprimé porte Le /7m~e-A~<n’Q< mais Marat est rayé à la plume (s. d.). Lettre de Ludot à la Munie. « On semble se plaindre, Citoyens, de ce que les précautions prises le 2 de ce mois pour maintenir la tranquil!Ité publique. n’avaient pas d’objet. » Or « l’un des officiers de service qui avait parcouru les différents points de la salle vint sur-le-champ nous rapporter à quelques-uns de ses collègues et à moi qu’il était instruit qu’on devait à la fin du spectacle abattre le buste de Marat avec un bâton ce fut enfin pour prévenir le fait qu’il se plaça dans la loge qui domine le plus Immédiatement le buste. » Ludot demande des explications sur le fait que les précautions de police ont été remarquées du public, malgré ses recommandations. (4 pluviôse, an III). Réponse du Comité de surveillance à la Munic. au sujet de la lettre précédente texte assez obscur, où l’on croit percevoir l’écho d’une rivalité entre le représentant Ludot et le représentant Duport. () p!u" viôse, an III).
suivre). J. LESCALE.
