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Pendant le premier semestre de )780, voyage en Belgique et dans la France du nord, jusqu’à Paris

Après 1781, dernières traces et dislocation de la troupe, en Belgique, en Hollande ou dans le nord de la France. Voilà sans doute un questionnaire bien long sur un comédien oublié. Mais peut-être mériterait-Il qu’on ne l’oubliât pas tout à fait ? Fut-il un vulgaire saltimbanque, curieux d’exploiter le goût un peu niais, et un peu malsain, du public pour des cabotins et des cabotines en herbe ? Ou bien eut-il le désir intelligent et, disons le mot, généreux d’apprendre le métier comique à des enfants condamnés, par les préjugés sociaux, à n’avoir jamais d’autre gagne-pain honnête ? Et puis, quelle que soit la valeur intrinsèque de son œuvre, il est un de ceux dont on rencontre le plus souvent le nom dans la chronique de nos théâtres de province avec un peu de bonheur et de persévérance, on pourrait arriver à reconstituer sa vie pendant une trentaine d’années cela nous aiderait probablement à mieux comprendre ce monde encore si mal connu des comédiens, qui allait donner à la Révolution quelquesuns de ses acteurs et non des moindres.

M. FuCHS.

BIBLIOGRAPHIE

a) FURSTENAU, Zur Geschichte der Afua’~ und des Theaters am Hofe der Kurfürsten t~on Sachsen (Dresde, !86), in-8°), T. H. b) FRANSEN,Comédiens français en Hollande (Paris, 1925, m-8°). WfTZENETZ (M’~ J.), Le Théâtre français de Vienne (Szeged, )932, m-8°).

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MARTINY, Histoire du théâtre de Liège. g) Mémoires de la Société d’Emulation de Cambrai, T. XXXIX. QuERUAU-LAMÉR!E, Notice sur le théâtre d’Angers. DESCHAMPS L.AMVIÈRE, Le théâtre au Mans. j) LECOQ, Histoire du théâtre de 5’mn~-QuenMn. JULIEN, Annales de la Société d’Etudes Provençales, 1908. DE GOUVENAIN, Le Théâtre à Dijon.

P.-& J’a! tenu à reproduire exactement la note que j’avais lue au Congrès des Sociétés Savantes de l’an dernier mais, depuis, deux