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Page:Bulletin de la société des historiens du théâtre, année 3, n°3-4.djvu/7

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NOTES SUR LA VIE THÉÂTRALE

A MARSEILLE AU XVIIIe SIÈCLE

(Pièces justificatives)

(Voir l’étude de M. ISNARD, dans notre précédent numéro~ Privilège d’Hébrard

(24 octobre 1743, notaires Marchand et Laideguières) Maître Armand de Thuret, écuyer du roi. ci-devant capitaine au régiment de Picardie, pourvu du privilège de l’Académie royale de musique par arrêt du Conseil d’État du roy, demeurant à Paris, à l’Hôtel de ladite Académie, rue Saint-Nicaise. Lequel a donné à loyer pour six années consécutives. le droit et privilège exclusif à tous autres de représenter t’opéra dans les villes de Bordeaux, Toulouse et autres de Guyenne et Languedoc pour jouir ledit Hébrard dudit privilège et de même que le dit sieur de Thuret pourrait le faire en sa dite qualité. Ce présent bail fait moyennant la somme de 1.200 livres de loyer pour chacun an.

Ne pourra ledit sieur Hébrard céder ni transporter son droit du présent bail à personne quelconque ni recevoir dans son opéra aucuns acteurs ni actrices de celui de Paris, sans le consentement exprès et par écrit dudit sieur de Thuret.

Permission du sieur Berger, successeur de M. de Thuret (14 septembre 1745)

permet. que les sieurs Hébrard et Loinville. amènent leur opéra à Marseille et y fassent faire les représentations de leur spectacle pendant six mois à commencer du octobre prochain. (Arch. Mun. Marseille, FF, registre de la police n° 13 ()74)-)748), fol. 231 sq.).

II

Lettre du duc de Villars

(13 septembre 1745)

On m’a prié de vous écrire. Messieurs, en faveur d’un opéra qui est en Languedoc. C’est M. le duc de Richelieu qui s’y intéresse et qui a