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En -1742, M*~ Clairon. évadée de Gand, serait venue à Dunkerque, où elle aurait reçu son ordre de début à l’Opéra. (Lefebvre, Le théâtre de Lille au siècle, Auteurs et Acteurs, p. 52). La collection Rondel, à la Bibliothèque de l’Arsenal, possède une brochure intituiée « Le Feu d’Artifice ou Le Nouveau Paris, comédie très nouvelle en trois actes représentée à Calais et à Dunkerque vers la fin de février et au commencement de mars de la présente année 1744, par la troupe ambulante des Comédiens Français de ces deux villes ». En mai 1744, la troupe de Calais et Dunkerque va représenter à Liège. (Martiny, Histoire du ~éa~e de Lte~e, p. 12.) Le Kain passe à Dunkerque pendant la saison 758-59 et y joue Le Duc de Foix. (J.-J. Olivier, Henri-Louis Le Kain, p. 2)9.) En 1762, Pâques, iademoiseite Adé!a!de, venant de La Haye, est engagée à Dunkerque. (Fransen, Corn. Fr. en Holl., p. )32.) Le 7 juin 763, les sœurs Delafosse, propriétaires de la salle d’Amiens, demandent l’autorisation de faire venir la troupe Riquier, présentement à Dunkerque l’autorisation est accordée le 15 juillet, (Arch. mun. Amiens, FF )308.)

A la fin de 1772, l’acteur Desroziers, qui vient d’obtenir le privilège d’Amiens, s’associe un nommé Dubourneuf, acteur à Dunkerque. (Lhotte, Le théâtre à Douai, p. 77.)

Le 24 août 773, la troupe Dessalles, de Dunkerque, est autorisée à venir jouer au Havre. (Vesque, Histoire des théâtres du Havre, p. 11.) Pour les années 1775 et 776, les Archives Historiques du Ministère de la Défense Nationale possèdent un dossier important sur la reconstruction du théâtre. (Projet Tavernier de Mondhyvert). Voir les registres 3694, 3699, 3701, 3768.

LA ROCHELLE.– La troupe de Philandre y joue peut-être en 1659. (H. Liebrecht, Hist. du th. Français à Bruxelles, p. 54.) En 1749, paraissent à Paris, chez Durand et Pissot, des « T~~e.rton~ sur le comique larmoyant, par M. M. D. C. (Martin de Chassiron), Trésorier de France et Conseiller au Présidial de La Rochelle, adressées à MM. Arcère et Thylorier, de la même Académie )’ (in-18, VHt+77 p.). H est donc possible que des comédies larmoyantes aient été déjà représentées à La Rochelle peu avant cette date et aient été mal accueillies par certains.

Le 28 août} 1753, Delisle, directeur à Toulouse, demande l’autorisation de jouer à Bayonne pendant l’hiver, plus tard il change d’avis et va passer l’hiver à La Rochelle. (E. Ducéré. Revue de Béarn, 1884, p. 378.)