Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 1 - 1830-1831.djvu/198

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

plus simple et le plus rationnel, le moulage de birostre, et que l’on a pour résultat des coquilles bivalves qui rentrent dans les règles communes à toutes les coquilles bivalves, et qui ne sont peint en contradiction avec elles, comme on l’avait cru jusqu’alors.

M. Roulland déclare que les nombreuses observations qu’il a faits en étudiant les Sphérulites et les Hippurites, dont il a été à même de briser des milliers d’exemplaires, ne lui permettaient pas d’adopter le théorie de M. Deshayes.

1° Je n’ai point reconnu, dit M. Roulland, qu’il se soit opéré aucune dissolution de la partis intérieure du test des Sphérulites, et lorsque les conduits testacés que j’ai signalés dans le valve inférieure de ces coquilles existent, le birostre remplit parfaitement la cavité de la valve.

2° Sans vouloir émettre aucune opinion sur la destination de ces deux conduits, je ne puis partager celle que M. Deshayes a émise à ce sujet, d’abord parce que les côtés de ces conduit ne paraissent infiniment trop faibles pour recevoir des dents aussi considérables qu’il faudrait les supposer dans certains individus dont la valve inférieure atteint plus de 30 centimètres de long, puisque ces conduits, qui sont vides d’un bout à l’autre, s’étendent depuis l’ouverture jusqu’au fond de la valve. De plus, comme ces coquilles sont quelquefois recourbées au point paraître anastomosées, je demanderai comment ces énormes dents pourraient se mouvoir : d’ailleurs, comment supposer que la nature, toujours si sage dans ses œuvres, ait pourvu des coquilles dont la valve supérieure est généralement si légère, d’une charnière avec des dents aussi gigantesques. Je demanderai encore pourquoi les Hippurites, qui appartiennent à la même famille de mollusques, et qui présentent absolument les mêmes caractères dans la forme, la disposition et les rapports des deux valves, seraient totalement privées de charnière : ce qui devrait être ainsi, puisqu’elles sont dépourvues des deux conduits en question.

Je ne puis donc considérer les dents que M. Deshayes a cru reproduire au moyen de son ingénieux procédé que comme le meule intérieur seulement de ces creux conduits

Je n’ai pas l’intention, ajoute M. Roulland, de soutenir aucune