Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 2 - 1831-1832.djvu/72

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Alpes occidentales à travers les Alpes Suisses ; je n’en connais pas d’indices même à Martigny, où les cartes pourraient en faire présumer. Dans l’extrémité orientale des Alpes, cette chaîne subit une courbure pour se prolonger dans les Carpathes par Wimpassing et Thében. La carte géologique de M. Partsch et les mémoires de M. Boué ont suffisamment détaillé ce fait. Or, il en résulte que M. de Beaumont se serait aussi trompé en classant le Sommering dans le système Apennin, tandis que la forme du contour extérieur lui a suffi pour placer dans son système nord-sud l’Istrie, qui appartient probablement au système Apennin. »

La Société approuve les décisions suivantes du conseil :

MM. Cartier, de Roissy et Clément Mullet sont nommés pour vérifier les comptes du Trésorier ; MM. Héricat Ferrand, Vémard et Puillon-Boblaye pour examiner la gestion de l’Archiviste.

On accepte l’échange du Bulletin de la Société contre le Mémorial encyclopédique de M. Bailly de Merlieux.

Chaque membre de la Société n’a droit qu’à un seul exemplaire du Bulletin, lors même qu’il offrirait d’en payer le prix.

On nomme une commission composée de MM. Deshayes, Walferdin et Dufrénoy, pour s’entendre avec un libraire, sur l’impression des Mémoires de la Société, en sien tenant, autant que possible, aux termes du règlement pour ce genre de publication.

Le local de la Société sera désormais ouvert, pour tous les Membres, les dimanches, de 10 heures à 4, et tous les lundis, autres que ceux des séances ordinaires, de 7 à 10 heures du soir.

M. Dufrénoy lit une Note sur la position géologique des principales mines de fer de la partie orientale des Pyrénées.

« Les mines de fer sont répandues à l’extrémité orientale des Pyrénées avec une grande profusion ; elles y forment ordinairement des masses plus ou moins considérables, disséminées d’une manière très-irrégulière dans un calcaire saccharin, gris clair, que l’on a regardé pendant long-temps comme de transition, et que nous rapportons à des formations différentes malgré ses caractères presque uniformes. Cette constance dans les caractères du calcaire, quel que soit son âge, parait due, ainsi que nous allons l’indiquer, à la même cause que la formation des minerais de fer, c’est-à-dire, au contact du terrain calcaire et de granite.