Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/203

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

série (grès quartzeux, conglomérat, calcaire, schistes, etc.) ont été formées de celles de la seconde série, qui, battues, en partie détruites et remaniées par les flots, auront offert de nouvelles plages ou des mollusques et des crustacés auront pu se développer.

M. le docteur Hardouin présente un travail fort étendu sur les plantes rares qui croissent dans le département du Calvados, et communique verbalement un grand nombre de faits relatifs à l’influence que la diversité des terrains du département paraît exercer sur la distribution géographique de ces plantes.

À l’occasion de la lecture de ce mémoire, des observations intéressantes sont communiquées par MM. Graves et Daudin, sur la distribution des plantes dans le département de l’Oise.

Après avoir rapidement examiné les principales roches qui se rencontrent dans le département de la Manche, M. de Caumont met sous les yeux de la Société la carte géologique de ce département, qu’il a commencé à dresser depuis l’année 1825, et il annonce la publication prochaine de cette carte, qui sera accompagnée de coupes et d’une description détaillée.

Le 6 septembre, la Société part de Caen pour commencer ses excursions. Aux membres de la Société géologique, se joignent MM, de Beaurepaire-Louvagny, Castel, Cassin, membres de la Société linnéenne, et M. l’abbé Pinault, professeur de mathématiques ; à Bayeux, M. Lamarre, ancien élève de l’École polytechnique, s’est réuni à la Société pour la course de Litry ; et, à Harcourt, M. de Brebisson, membre de la Société linnéenne.

Le département du Calvados, si intéressant par la variété des formations géologiques qui forment son sol, est tellement connu par les travaux de MM. de La Bèche, Hérault, C. Prévost, de Caumont et Desnoyers, qu’il serait surabondant de donner une description nouvelle des formations que MM. les membres de la Société géologique ont examinées dans leurs courses aux environs de Caen[1]. M. de Cau-

  1. C’est cette considération qui a porté le conseil de la Société,