Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/24

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
xviii
résumé des progrès.

forme les bords de la rivière et repose, dans deux points de la paroisse d’Eccles sur le calcaire magnésien, savoir : à Eccles et à Birgham-Haugh Il alterne avec des bancs de porpbyre ; à Haddeh Rigg, l’auteur compte cinq alternatives semblables ; des roches amygdalaires forment le bord de la Tweed à l’est de Birgham-Haugh. Le vieux grès rouge ne se rencontre que plus au nord, à Greelaw sur le Blackadder, et à Long-Formacus, ce grès passe insensiblement à la grauwacke des Lammermoors. Dans la paroisse de Polwarth, la cime porphyrique du mont Kyleshill ressort du grès rouge. On donne le nom de Merse à une contrée marécageuse qui était jadis un lac peut-être salé, car les eaux de ce lieu contiennent assez de sel commun.

M. Maxwell a indiqué un gros bloc granitique de 44 pieds de haut et 38 pieds de largeur sur la côte d’Appin en Argyleshire. (Proceed., 1831-1832, p. 402.)

Pour l’Irlande, je n’ai à mentionner que les Tableaux des minéraux, des roches et des coquilles (Tables, etc. Belfast, 1831, in-8o), par M. J. Bryce, et son mémoire sur la structure géologique de la partie nord-est du comté d’Antrim. On sait déjà par les travaux de MM. Berger, Buckland et Conybeare, que cette contrée offre un groupe central de micaschiste à masses subordonnées de calcaire, de roches amphiboliques, de porphyre, et même, sur un point, de granite (Ardsilloch). Le grès pourpré intermédiaire forme une bande de Cushendan à Ballyeemin-Glen. L’auteur en sépare un agglomérat de la baie de Cushendan ; qu’il réunit au grès bigarré, parce qu’il recouvre le terrain houiller ; on l’avait annexé jusqu’ici au sol intermédiaire récent. Il n’y a pas vu de fragmens granitiques ou de micaschiste, mais bien du quarz et de porphyre. Le calcaire carbonifère et les houillères recouvertes de basaltes sont à Fairhead. Enfin il décrit le grès bigarré, et le lias de Cushendan, la craie verte et compacte et le basalte, et il termine par des observations sur la grande dénudation éprouvée par les derniers dépôts. (Proceed. 1831-1832, p. 377.)

M. Verscheyle a décrit la partie N.-O. des comtés de Mayo et de Sligan, où dominent les schistes crystallins et le système carbonifère. (Proceed. 1831-1832.)

En France, les environs de Paris ne cessent de fournir de nouvelles observations, témoins la Notice sur Épernay, par M. Deshayes, (Voy. Bull. v. 2, p. 63) ; le Mémoire de M. Desnoyers, sur les terrains tertiaires du N.-O. de la France autres que la formation des faluns de la Loire (Voy. dito, p. 414), avec les