Aller au contenu

Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

observations de MM ; C. Prevost et Deshayes, sur les lignites du nord du bassin parisien (Voy. dito, p. 428, 435 et 446), celles de M. de Beaumont, qui a émis sur le même niet des classement un peu différens (Voy. dito p. 434 et 445) ; la notice de M. La Joie, sur les couches coquillières de Lizy-sur-Ourcq et de Saint-Aulde (Voy. dito, p. 28), et les Mémoires de M.Héricart-Ferrand, savoir : la coupe du département de l’Oise entre Chéry en Orceois et Gournay, le classement des grès marins de Levignan, de Nantheuil-le-Haudoin et de Bregy, une coupe des couches parisiennes depuis Laon jusqu’à Châtillon, et une autre de la Vallée de Montmorency. (Voy. dito, p. 38, 415 et 420). En dire davantage serait empiéter sur l’office de celui qui résumera ces intérêssans travaux.

Notre confrère, M. Passy, a vu cette année paraître sa Description géologique du département de la Seine-Inférieure (in-4°, Rouen). Cet ouvrage, couronné par l’Académie de Rouen, est accompagné d’une carte et d’un atlas de coupes et de planches de fossiles, et a été exécuté avec le luxe des ouvrages anglais du même genre. Il paraîtrait que, vu le bas prix de vente (20 fr.) ; il n’en a été remis que cent exemplaires au libraire ; les amateurs doivent donc se hâter de se pourvoir.

Cet ouvrage ajoute de nouveaux détails la ce qu’on connait déjà sur la proéminence jurassique du pays de Bray, sur le grès vert, sur la craie, sur les fossiles crayeux, sur ses puits naturels, sur les brèches crayeuses, sur sa surface ravinée par les eaux, sur les poudingues et les argiles tertiaires, ainsi que sur le fer limoneux du Bray. On trouve figurées dans les planches quelques unes des pétrifications nouvelles du sol crétacé.

Il serait à souhaiter que chaque département trouvât un historien-géologue tel que M. Passy, qui semble déjà nous promettre une autre description départementale ; je veux parler de celle de l’Eure, dont il a donné un prodrome (Voy. Recueil de la Soc. d’agric., sciences, arts, du département de l’Eure, vol. 8, 1832)

Dans ce département le calcaire tertiaire occupe presque entièrement les cantons de Gisors, d’Écos, de Vernon, de Pacy et de Gaillon, tandis que le calcaire siliceux et les meulières ne se montrent que sur le plateau commun aux trois derniers de ces cantons. L’argile plastique s’étend au pied du calcaire tertiaire, dans les cantons de Gisros et d’Ecos, et elle forme un dépôt dans la forêt de Lyons, à Verclives, et de l’autre côté de la Seine à Infreville, à la Hunière, à Louviers et Saint-Martin-du-Tilleul.

Les grès et les poudingues qui suivent l’argile sont répandus