Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/268

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Ici se voient des témoignages non moins évidens d’un ancien rivage. Toutes les coquilles marines y sont roulées, et tellement, qu’on ne retrouve plus que les axes du Cerithium giganteum. On y rencontre aussi des cailloux roulés ; enfin, ce qui doit établir la plus grande analogie entre ce terrain et ceux de Beauchamp et de Valmondois, ce sont, dans sa partie supérieure, des morceaux de calcaire roulé et remplis de coquilles perforantes.

« En outre, j’ai recueilli au milieu d’un sable, presque entièrement formé de discorbites, une valve de fistulane qui m’a paru être tout-à-fait analogue à celle de Provigny, recueillie à Valmondois, et décrit, par M. Deshayes.

« Ce terrain renferme en outre beaucoup de becs de seiche.

« Je dois encore ajouter, en terminant cette observation sur Acy, qu’elle se lie très bien avec celle faite récemment par M. Lajoye à Lizy, dans un terrain semblable, et toujours sur les limites du grand plateau de Brégy. »

Clavagelle couronnée recueillie à Vaugirard.

« Parmi les fossiles que je possède des environs de Paris, je dois faire connaître, dans l’intérêt de la conchyliologie de notre bassin, un moule que j’ai recueilli autrefois dans le calcaire grossier de Vaugirard, et qui m’a paru devoir appartenir à la clavagelle couronnée, déjà recueillie à Lysy, dans un calcaire grisâtre. »

Sur les environs de la Ferté-sous-Jouarre.

« Le voisinage qui existe entre les meulières de la Ferté-sous-Jouarre et le grès sans coquilles de Montreuil-aux-Lions, situé quelques lieues plus loin, semblerait indiquer une grande analogie entre ces terrains, le calcaire siliceux d’Essone et les grès de Fontainebleau.

« Mais, à gauche du village de Vaux, sur les confins du bassin de Paris, on remarque le dernier de ces terrains à l’état de sable blanc, renfermant dans sa partie supérieure un lit très faible de coquilles marines, dont les principales sont des cérites et des natices. Ce terrain est recouvert par un calcaire d’eau douce.

« La plus grande analogie me paraissant exister cette fois entre ces grès ou sables marins et ceux du grand plateau de Brégy, près de Meaux, je serais tenté de croire, relativement à la position contestée des meulières de la Ferté-sous-Jouarre, qu’elles représentent en cet endroit, ainsi que la grande masse d’argile sableuse