soulèvement, chaque cône se sera trouvé ouvert aux influences atmosphériques : il fournirait une sorte d’évaluation du degré de crevassement et de délabrement que chacun d’eux devrait présenter à l’observateur, si on pouvait faire abstraction de la diversité de solidité des matériaux, de la diversité du climat et de l’inégalité de longueur du temps depuis lequel ils sont peut-être exposés aux influences atmosphériques.
En calculant le rapport en question on trouve pour
Stromboli | 0,14730 |
Palam | 0,04470. |
Mont-Doré | 0,01012. |
Ténériffe | 0,00708 |
Cantal | 0,00212 |
Santorin | 0,00085 |
On voit, par ce tableau, combien ont pu être diverses les circonstances que le soulèvement aura fait naître dans la surface soulevée suivant que son intensité aura été plus ou moins grande.
Le Mémoire entier est imprimé dans les Annales des mines, 3e série, tom. 3, p. 531. (3e livraison 1833.) Il est accompagné de deux cartes intitulées : Esquisse topographique et géologique du Cantal, et Esquisse topographique et géologique des Monts-Dore.
« M. Boubée fait observer, par suite du Mémoire de M. de Beaumont, que le centre d’action à calculer devait être pris, non au-dessous de la montagne superficielle, mais au-dessous de 20 à 25 lieues, épaisseur moyenne de la croûte terrestre au-dessous de laquelle agit l’action soulevante. »
Présidence de M. de Bonnard.
M, le Président proclame :
MM. W. J. Henwood, membre du conseil de la Société royale