Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/491

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il faudrait supposer un soulèvement dont l’élévation serait supérieure de beaucoup aux plus hautes montagnes du globe.

M. C. Prévost, sans nier que la théorie des cratères de soulèvement ne puisse être fondée pour certaines localités qu’il n’a point visitées, soutient, comme il l’a déjà annoncé dans sa correspondance et dans son rapport à l’Académie, que tous les faits qu’il a observés dans les terrains volcaniques de la Sicile et de l’Italie lui ont paru opposés à cette théorie.

M. d’Omalius d’Halloy comprend dans le même sens de l’explication si claire de M. Dufrénoy, le terme de cratères de soulèvement ; il pense que les géologues sont assez d’accord à cet égard, et qu’avec de légères concessions mutuelles les partisans et les adversaires de la théorie s’entendraient promptement.

Quelques autres membres font plusieurs autres observations tendant à obtenir des éclaircissemens sur des points qui leur semblent douteux.

Sur la proposition de M. le président, la Société décide qu’elle tiendra, comme l’année précédente, deux séances supplémentaires (les 10 et 24 juin.)


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Séance du 10 juin 1833.


Présidence de M. de Bonnard.

Après la lecture et l’adoption du procès-verbal de la dernière séance, M. le comte de Montlosier offre à la Société tous ses bons offices pour les courses et le séjour que la Société doit faire en Auvergne au commencement de septembre ; il témoigne combien il se félicite du choix fait de cette province pour les séances extraordinaires de 1833.

M. de Montlosier, au sujet du mémoire sur les cratères de soulèvement, lu par M. Virlet dans la dernière séance, donne de nouveaux détails sur les espèces de cratères différens