dans un mémoire intitulé : Découverte faite en 1831 des sables aurifères et du gîte des mines d’argent du district de Kolyvano-Voskresenski.
La première expédition a découvert deux dépôts d’alluvions aurifères assez riches ; la seconde, deux autres qu’on exploite déjà ; la troisième, un dépôt qui promet beaucoup ; la quatrième, sous le commandement de M. Kovalecski (le frère de celui qui a décrit les bords du Donetz, voy. nos Mém. géolog. et paléontol. de 1831), a trouvé trois dépôts aurifères.
Les expéditions à la recherche des mines d’argent ont été moins fructueuses, parce que la découverte des sables aurifères occupait en même temps les mineurs ; cependant la première expédition, sous le commandement de M. Lapin, a découvert une mine d’argent, et trois alluvions aurifères. L’argent se trouve dans un filon de quarz, au milieu des montagnes porphyriques ; il est associé avec du fer ocreux, du plomb carbonate, du cuivre oxidé, de la pyrite cuivreuse et de la galène : l’argent s’y trouve disséminé. Le mur du filon est formé par le porphyre argileux, et son toit par du schiste siliceux ; on est occupé maintenant à l’exploiter.
La seconde expédition a trouvé des indices de gîtes semblables.
La troisième expédition est tombée sur des filons de quarz à fer oxidé ocreux et de galène argentifère, au milieu d’alternats de schiste argileux, de talcschiste porphyrique, et de calcaire talqueux.
Une quatrième compagnie de mineurs a rencontré des filons de quarz avec du fer ocreux, du cuivre oxidé, carbonaté et pyriteux. (Gorn. Journ. 1832, n° 7, p. 128.)
Un résumé de ces recherches a été envoyé à M. de Humboldt, et a été publié par notre confrère, M. Karsten. (Arch. f. Min. vol. V, cah. 2, p. 469.)
Dans les provinces caucasiennes, M. Kleimenov a examiné la composition géologique et la richesse métallifère de la vallée de Kachetin et des montagnes environnantes.
Dans la vallée il indique du schiste argileux, avec des filons de quarz à pyrite et galène. De plus, il signale dans la composition de cette partie S.-O. du Caucase la succession suivante des formations, savoir : les roches feldspathiques, de grands dépôts calcaires, des alluvions d’argile et de sable, parmi lesquels il y a des sables aurifères. (Gorn. Journ., 1832, n° 2, p. 186.)