3° Que M. Brignoli, professeur de botanique à l’université de Modène, va publier, conjointement avec M. Reggi, professeur de mathématiques, un ouvrage sur l’histoire naturelle du duché de Modène.
4° Enfin que M. Pareto quitte Marseille pour se rendre à Gênes, et qu’il lui a adressé, pour la Société, une notice sur le département des Basses-Alpes.
M. Michelin communique, de la part de M. Delcros, la note suivante, sur les Encrines trouvées en Bourgogne :
« Me proposant de faire dessiner, de déterminer et de décrire les belles Encrines que je viens de trouver en Bourgogne, je ne donne ici que quelques généralités sur cet intéressant fossile.
« L’on sait qu’en Bourgogne, au-dessus du calcaire à griphée arquée, des marnes à Bélemnites et du calcaire dit noduleux ferrugineux, qui y constituent l’étage liasique, se montre une puissante assise de calcaire à Entroques. J’ai cherché pendant long-temps dans les couches de ce dernier, des Encrines conservées ; je ne pus y trouver que des débris imparfaits de quelques lignes de longueur. Me trouvant en dernier lieu sur le plateau de Bessey en chaume, entre Beaune et Arnay-le-Duc, à l’Auberge-Neuve, bâtie sur la route, je trouvai dans les dalles extraites des couches superficielles, de belles Encrines, d’une parfaite conservation. Elles me paraissent appartenir à la même espèce que celles de Charmouth, de Dudley et de Dombde, décrites par Heimer, Knorr et Parkinson, et à laquelle on a donné le nom d’Encrine rameuse ou à panache.
« Les couches d’où proviennent mes échantillons m’ont paru appartenir aux parties inférieures de la formation du calcaire à Entroques, qui couronne le lias et forme la base de l’oolite. Ces couches, très fissiles, presque schisteuses, exploitées comme pierres tégulaires, sous le nom de laves, sont arénacées, et m’ont paru liées aux marnes et grès qui séparent le lias de l’oolithe.
« Des recherches ultérieures pourront faire découvrir de magnifiques échantillons de ces Encrines. Ceux que j’ai trouvés en donnent l’espérance. Je regrette que le jour de ma découverte ait été celui même de mon départ pour Paris.
M. le comte de Munster écrit qu’il est disposé à céder à