couches supérieures. Presque au sommet se trouve l’argile grise disposée en petites couches de 2 toises, et qui est recouverte par du sable.
« Près d’Olesko, à Bialagora, on voit sur la craie le sable vert, et au-dessus le sable jaune qui contient une grande quantité de pétrifications ; il passe insensiblement au calcaire sablonneux, renfermant les mêmes pétrifications, savoir : Ostrea digitalina, Pectunculus pulvinatus, Venus senilis, Natica epiglottina, etc.
« La couche de sable avec des couches subordonnées d’argile et de lignite, et contenant dans les parties supérieures des pétrifications qui appartiennent à la formation du calcaire de Paris, est donc un produit de la mer. Les parties inférieures du sable, placées immédiatement sur la craie, appartiennent-elles à la formation de l’argile plastique ? Il est difficile de le dire, parce qu’elles ne contiennent aucune trace d’êtres vivans, et que, dans le ravin de Podhorce, le lignite se trouve au-dessus des pétrifications marines : il n’y a d’ailleurs point de coquillages d’eau douce. Les sables inférieurs et supérieurs ne diffèrent entre eux en rien, comme je l’ai observé parfaitement dans la ravine de Rémisow. Les faits appuient beaucoup l’hypothèse que dans les environs de Zloczow, Olesko et Podhorce, il n’y a pas d’argile plastique ; mais, d’après les caractères minéralogiques et la position, cette série des couches correspondrait au terrain marno-charbonneux de M. Alexandre Brongniart.
« Sur le sable repose, sans aucun intermédiaire, un calcaire très dur, se brisant facilement, d’une couleur brune ; il contient çà et là des parties jaune-clair ; à l’aide d’un microscope on y découvre une quantité infinie de petites coquilles. La hauteur de cette série de couches est de 10-15 pieds. Celles-ci sont distinctes ; elles sont couvertes partout par un calcaire blanc moins dur : il arrive fort souvent que ces deux calcaires sont tellement liés qu’il devient difficile de reconnaître où l’un commence et où l’autre finit. — Le calcaire supérieur est granuleux ; cependant il prend souvent l’aspect d’une masse uniforme, et contient alors de petites cellules. Des pétrifications se trouvent éparses dans cette masse en quantité considérable ; mais elles font tellement corps avec le calcaire, que je n’y ai pu distinguer que l’Ostrea et le Pectunculus.
« Près de Podhorce et de Zloczow, où l’on peut observer exactement la série des couches, on distingue très bien ces deux calcaires. Dans le ravin de Podhorce, sur le calcaire granuleux, on trouve le grès à ciment calcaire entièrement blanc et