Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 4 - 1833-1834.djvu/507

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« Il résulte de ce dépôt dans des sens si divers un amas qui présente une confusion telle qu’il me paraît difficile de conclure aujourd’hui de la verticalité de plusieurs des végétaux fossiles de Saint-Étienne, qu’ils se trouvent là dans la position et dans la place même où ils ont vécu.

« Les positions tantôt verticales, tantôt inclinées, et le plus généralement parallèles aux strates, qu’affectent ces végétaux, donneraient plutôt lieu de penser que quelques uns de ces derniers ont pu se trouver accidentellement placés dans une direction verticale. »

M. de Konink lit la Notice suivante sur un moule pyriteux du Nautile de Deshayes (de Fr.) ou de l’Adour (Baster.), présenté par lui à la Société géologique.

« Comme l’espèce de nautile sur laquelle j’ai l’honneur d’attirer l’attention de la Société est déjà connue depuis long-temps, il semblera peut-être inutile d’absorber, par sa description, des momens qui pourraient être consacrés à des travaux d’un intérêt plus général ; mais la conformation toute particulière du moule me permettant d’en donner une description plus exacte que celles qui en ont paru jusqu’ici, je me suis décidé de la présenter dans cette note.

« En effet, ce moule se compose de six loges ou cloisons qui, malgré la destruction de la coquille, sont restées isolées, de manière à pouvoir se séparer très facilement, si l’on en excepte cependant la dernière qui s’est soudée à la cinquième.

« Toutes ces cloisons, qui se trouvent cristallisées à leur intérieur, sont parfaitement identiques pour la forme, ne varient entre elles que pour la grandeur, et constituent en quelque sorte un sac sans ouverture, d’une forme tout-à-fait irrégulière.

« Pour faciliter la description de l’ensemble, je commencerai par celle d’une cloison, à laquelle nous distinguons quatre faces, savoir : une supérieure, correspondant à l’ouverture de la coquille ; une inférieure, opposée à la précédente ; et deux latérales qui sont parfaitement identiques.

« Face supérieure : ovale, ayant au centre un trou également ovale, correspondant au siphon, mais qui n’est point parfaitement. fermé, et qui communique avec une échancrure dont les bords vont en s’élargissant jusqu’à ce qu’ils rencontrent la ligne de l’ovale, de sorte que l’espace libre qui est laissé dans ce dernier