Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 4 - 1833-1834.djvu/79

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boursouflure volcanique, connue sous le nom de Chuquet-Genestoux ; c’est-un petit centre d’éruption, dont les scories contiennent du pyroxène ; on y rencontre beaucoup de fragmens de granite, plus ou moins chauffés, plus ou moins altérés, à mica bronzé, et toujours très friables ; quelques masses cependant étant plus dures, leur surface est vitrifiée, et l’on y trouve adhérentes de petites scories rouges.

On entra ensuite dans la vallée de Fontannat, où jaillissent des sources magnifiques ; on descendit à Royat, où de nouvelles sources s’échappent de la partie inférieure de la lave de Gravenoire ; mais l’heure avancée ne permettant pas d’étudier cette localité, on ne put voir ni les Arkoses du Puy de Châteix, ni les psammites alunifères qui bordent le chemin des voûtes.


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Clermont, 29 août 1833.


Le 29 août, après avoir visité le cabinet de la ville de Clermont, et ce qu’elle offre de plus intéressant sous le rapport de l’histoire naturelle et des antiquités, la Société se réunit le soir en séance, sous la présidence de M. de Montlosier.

M. le président proclame membre de la Société :

M.

Gay (Claude), naturaliste, voyageur français au Chili ; présenté par MM. Duclos et Michelin.

M. Boubée offre à la Société, et dépose sur le bureau un ouvrage intitulé : Promenade au Mont-Dore, pour l’étude de la question des cratères de soulèvement. In-18, 52 pag., 2 pl., 1833.

M. Lecoq termine la lecture de son Mémoire sur le Mont-Dore, dont voici l’analyse[1].

  1. Cette analyse a été donnée par l’auteur.