Report…… | 27.650 » |
Joseph Arène, consul général honoraire, Livourne. | 25 » |
Letainfurier, sous-préfet de Châteaudun | 25 » |
Mlle Jane Marcy, de l’Opéra | 25 » |
Phelut, préfet du Tarn | 25 » |
M. Bergès, ingénieur à Lancey (Isère) | 25 » |
A. Bouet, avocat à Vimoutiers | 12 » |
Ch. Jourdan, à Alger | 12 » |
J. Basset, à Clermont-Ferrand | 25 » |
G. Fourment, à la Rochefoucauld (Charente) | 12 » |
Lieutenant Grillières, à Tunis | 12 » |
Durieu, préfet des Basses-Alpes | 25 » |
Comte de la Selle | 12 » |
Commandant Dilschneider, à Reims | 12 » |
Révoil, ministre de France à Tanger | 100 » |
B. Bernstène, à Saint-Pétersbourg | 25 » |
Tiétard, ancien inspecteur des Forêts à Tours | 12 » |
Lieutenant de Billy, à Tours | 12 » |
Martin Hartmann, à Charlottenbourg | 12 » |
Souhart, ministre de France au Monténégro | 25 » |
Georges Froment, Annales coloniales, à Paris | 12 » |
Bibliothèque du 87e d’infanterie à Saint-Quentin | 12 » |
Commandant Desponteilles, à Alençon | 12 » |
J.-B. Vitte, à Nice | 25 » |
Maurice Ordinaire, député | 25 » |
Docteur Haza, à Luglon (Landes) | 12 » |
Bibliothèque du ministère de la guerre | 12 » |
Commandant Mahéas, à Tunis | 25 » |
Paul Kinsbourg, exportateur à Paris | 100 » |
_______________ | |
Total.…… | 28.321 » |
M. AMÉDÉE LEFÈVRE-PONTALIS
Le Comité de l’Asie Française a eu la douleur de perdre un de ses membres, M. Amédée Lefèvre-Pontalis.
Il était né à Paris en 1833 de bonne heure, il se destina au barreau. En 1854, il obtint le prix d’éloquence décerné par l’Académie Française, pour un discours qu’il fit sur la vie et les écrits de Saint-Simon. L’année suivante, M. Amédée Lefèvre-Pontalis fut inscrit au barreau. De cette époque de sa vie, datent un grand nombre d’articles que donna sa collaboration féconde à la Revue des Deux Mondes et au Correspondant.
À la suite de nos désastres, M. Amédée Lefèvre-Pontalis crut de son devoir de se mêler à la politique active. Il se présenta aux élections du 8 février 1871 et fut envoyé par le département d’Eure-et-Loir à l’Assemblée nationale. Il était le troisième de six élus du département et avait 27.964 voix. Il repoussa l’amendement Wallon et l’ensemble des lois constitutionnelles. Aussi le triomphe des 363 mit-il fin à sa carrière politique. Dès lors il voua son labeur aux grandes œuvres économiques et commerciales, et, par là encore, il sut rendre des services au Pays. Sa vie fut entourée de respect et de sympathie ; sa mort laissera un vide dans la société française.
M. Amédée Lefèvre-Pontalis était membre du Conseil d’administration de plusieurs Sociétés, entre autres la Compagnie de Paris Lyon-Méditerranée, et il était président du Conseil de la Compagnie des Messageries Maritimes.
Le défunt laisse deux fils : M. Pierre Lefèvre-Pontalis, secrétaire à l’ambassade de France à Saint-Pétersbourg, et M. Gérard Lefèvre-Pontalis.
LE CÂBLE D’AMOY
Il est arrivé il y a quelques jours une nouvelle qui ne saurait manquer d’être agréable à tous ceux qui ont le souci de la sécurité de notre empire colonial : le câble reliant l’Indo-Chine à Amoy vient d’être posé par le Diolibah. Les journaux anglais ont publié des dépêches assez peu bienveillantes sur cette opération qui a, en effet, la grande importance de libérer notre colonie d’Asie du monopole possédé par l’Angleterre en matière de télégraphié sous-marine. À Amoy, le câble français aboutit au système de la Compagnie des télégraphes du Nord ; danoise en théorie, elle est, par le fait, en bonne partie russe, et communique elle-même avec l’Europe par l’intermédiaire du réseau russe de Sibérie.
Sous le régime auquel la pose du nouveau câble vient de mettre fin, les câblogrammes allant de France en Indo-Chine venaient, soit par les lignes anglaises de l’océan Indien, soit par le câble également anglais du cap Saint-Jacques à Hong-kong et par les câbles danois de Hong-kong à Vladivostok.
C’est cette dernière voie que suivaient les télégrammes officiels. Ils continueront d’ailleurs à la suivre, mais avec la variante du câble français d’Indo-Chine à Amoy. Il est à noter que la Compagnie des télégraphies du Nord, qui prendra nos dépêches à Amoy, les reprendra à l’ouest, à la sortie du territoire russe : elle possède, en effet, le câble qui relie Saint-Pétersbourg à Calais par le Danemark.
AVIS IMPORTANT
Pour être adhérent à l’œuvre du Comité de l’Asie Française, il suffit de verser une souscription quelconque.
1° Les adhérents qui versent une souscription annuelle d’au moins 300 francs reçoivent le titre de donateurs.
2° Un versement d’au moins 1.000 francs donne droit au titre de bienfaiteur.
3° Les adhérents versant une souscription de 12 francs et au-dessus reçoivent le Bulletin du Comité pendant les douze mois qui suivent leur souscription.