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temple de Jupiter, sur les ruines duquel se trouve bâtie l’église de la Trinité. Enfin, entre Laval et le Palans, l’on voit le village de Chemirê, qui parait aussi, en s’appuyant sur des exemples analogues- en assez grand nombre, avoir une orig gine romaine, car on peut le faire dériver de ohenziætttm regium de la basse latinité, chemin royal. ’ ’

ll-vestiplus difficile de connaître à quelle grande voie appartient le fragment de Chàtelais. Où aboutissait-il ? Pour nous diriger, il convient de remarquer qu’il est compris entrela grande voie d’Angers à Bennes et (elle d’Angers à Jublain (i), où a existé une ville antique (2) dont les ruines nous attestent l’importance, et qui n’est pas indiquée dans les’ Itinéraires anciens. i.

Dans cet espace assez considérable, aucune grande voie ne nous est signalée partant de Juliomagus pour se diriger vers le Nord de la Gaule.

Il est très-naturel de supposer, dans l’état des choses, que le fragment de Châtelais faisait partie d’une voie dans cette direction. Pour-quelle puisse en même temps servir a la route de Juliomagus à Condale, par sa rencontre avec celle de Condate à Subdiuum, la. direction la meilleure paraît être celle de Chàtelais 11 Êtrelles ; il en résulte ainsi -une voie très-convenable de J uliomagus à Condate, 1331 Êtrelles.

(1) Cette voie suivait in rivière de la Maine et de la Sarthe jusque vers Saint-Denys-dbänjou, franchissait le pont däxngevitiières près SainbLOup (Mayenne), à six kilomètres de Sablé, la petite rivière de la Vaige, suivait la rive gauche de l’Erve, qu’elle traversait au Nord duknvers-le-Hamon. et passait par Vagoritum., p

Ces renseignements ont été envoyés par M. Salmon zi la Société française pour la conservation des monuments historiques. (Procès-verbal de la séance générale tenue au Mans en 1843.)

(2) Quelques auteurs placent Næodaunum, posteqDiabliittes, à Jublain. Nous adoptons, pour le moment, l’opinion de M. de Gerville, qui la place à p Seez.