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c’était aux Cattes. La supériorité des Saliens ne se manifesta que plus tard, au temps de Mérovée.

NOTE 6.

Clodebaut, fils aîné de Clodion.

Clodebaut était fils de Clodion : c’est ce que nous apprend une généalogie tirée par Du Chesne (Historia ; Francorztm script ores, t. I, p. 793) d’un manuscrit de la loi salique :

Primus rex Francerum Faramundxls dictus est. Faramnndus genuit Cleno et. Cludiono : Clndius genllil Chlodebaudo ;

Chlodebaudus genuit Chloderico.

Cela se voit encore dans une généalogie que Perla a tirée d’un autre manuscrit de la loi salique du tx” ou (lu x“ siècle (ms (le Saint-Gall, n° 732, Illonunzeæzta Germaniæ historia, t. Il, p. 307) i ; v

Primus rex Francorum Chloîo ; Chloîo genuil. Glodobode.

Ces cieux généalogies donnent Clodebaut comme fils de Clodion, et la première demie Clodéric comme fils de Clodehaut. Pour ce dernier, l’erreur est évidente : car nous savane. par Grégoire de ’I’ours que Clodéric était le fils de Sitgehert, et qu’il assassiné son père. Quanta Cléno, frère de Clothon, il neùs est parfailenlent inconnu. Le règne de Clodehaut ÛÛÏÏI‘. mença a la mort de son père, c’est-à-dire en 448, et il est qzrotbable qu’il régnait encore su ; les Ripuaires quand ceux-ci s’emparèrent de Trèves, que les Huns avaient, saccagée quele ques années auparavant, ainsi que de Cologne, ville située au ; milieu de ÏCUPJÈËIÜWHHBIÏIGBI, et quŒgiditis ne put défendre.