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nous trouvons plus tard désigné sous le nom- de vaïrie de Fletïrigtié ; c’est donc ace territoire que je me crois fondé dhttribuer ce nom de Locrtjum, dont l’explication n’a pas encore été donnée. Quant à l’origine de ce nom, je ne saurais émettre qu’u’ne conjecture ; mais il me semble qu’on peut supposer qu’il est le nom primitif d’une terre de Laignelet, aujourd’hui Louedron, donnéeau xnïsiècle à Pabbaye de Bille ; et qui aura été, dans le principe, le gage féodé de cette vairie.

Le bailliage ou sergenterie de F leurigué comprenait les paroisses de Beaucé, de Fleurigné, (Vigne (ancienne paroisse), de la ChÛPÛHCfJHÏÎSOÛ, de Laigttelet et du Loroux ; quelq-ues fiefs de Lecousse (la Dauiais, la Dorissais et Villeerbue) et celui du Haut-Mousset, en la chapelle Saint-Aubert.

Les conditions de son -existence ont été profondément modifiées par la création de deux nouvelles’sergenteries formées dans son ressort : la première, celle de la Chandronnerais au xv” siècle, celle de Montbraud au’xvti“ :

Par suite de cette double création, le sergent du Bois-Fé-

yrier n’eut plus a faire la cueillette des rentes dues au bailliage, (rebord que deux années sur trois, e.t plus taiäd que tous les-trois ans, à l’exception-n de la paroisse du Loroux, dans la.quelle il conserva toujours le droit exclusif {Pexercer les droits de sa charge ; il ÔUÙCOHIÎHUOI néanmoins de faire chaque année, ‘a la recette de Fougères, l’apport et l’a.cquit des rentes dues au seigneur, lesquelles lui étaient remises par les deux autres sergents dans les années de leurextareice, lui seul ayant qualité our faire cet apport et en recevoir décharge. ’ Le revenu de ce bailliage consistait, au commencement du xvxti” siècle, en L529 boisseaux 3/4 d’avoine menue, un muid de vin estimé,30 livres, et 74 livres 4 s. en’monnaie. Le tout rêvalué à la somme de 1,692 livres l sol 6 deniers.

Le seigneur du BoiseFévrier avait, a raison de z sa sergen-