Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/305

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faussent ou baissent en même temps, sans qu’il y ait aucune relation entre elles.

Quoi qu’il en soit, en 1808, M. Rallietyrqui avait devancé son époque, et qui dès lors s’occupait avec un zèle remarquable de la recherche des antiquités de notre pays, désirant s’assurer par lui-même de ce qu’il pouvait y avoir de bien ou de mal fondé dans ces traditions populaires, sollicita et obtint de l’administration forestière l’autorisation de faire tous les travaux qu’il jugerait nécessaires’pour arriver a reconnaître exactement l’état du souterrain et les communications qu’il pouvait avoir avec «des lieux plus ou moins éloignés, si toutefois il en existait.

Il fit donc épuiser les eaux qui le remplissaient et enlever toutes les terres ainsi que les autres matériaux dont il était encombré. Le fond ayant été mis a découvert, il descendit dans le souterrain net la, en présence d’un grand nombre de personnes qui sïntéressaieitt à ses recherches et qui y descendirent avec lui, il se livra aux perquisitions lest plus minutieuses pour reconnaître s’il ne présenterait pas unciottverture, si petite qu’elle fût, qui le mit excommunication avec le dehors. Mais ses recherches n’eurent (Feutre résultat que de lui démontrer la fausseté des traditions populaires, en lui faisant constater, de la manière la plus certaine, que Pintérieur du souterrain était complètement fermé et qu’il ne présentait d’autre issue que celle qui lui servait «feutrée.

M. Rallier publia alors dans les Mémoiresde Pitcadémie celtique (n° xm), dont il était imembre, une notice accompagnée d’un plan des celliers, dans laquelle, après avoir rendu compte de la manière dont il avait procédé, il donnait l.a description du souterrain, et examinait les diversesqtuestions qui se rattachaient a son origine et à sa destination. ; a

Il fit même tirer a part quelques exemplaires’deVcette notice et du plan dont elle était accompagnée ; mais comme