Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/306

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elle est devenue très-rare anjourtïhui et que les Mémoires rle° l’Académie celtiquersoxit en fort peu de mains, je crois devoir, pour ne pas laisser de lamine dans mon travail, reproduire ici, enlabrégeànt, la description qu’i’l a. donnée du monument.

Il s’annonçait, comme il snnnonce encore anjonr-(Phui extérieurement, par deux rampes presque entièrement comblées, qui formaient entre elles un angle droit et se réunissaient à un pallier commun. Ce pallier, ivoûté comme elles, était placé à l’entrée du souterrain, qui eonsiste en un berceau lfplein cintre ayant 15 mètres 08 de longueur, 6 mètres 3l de lar—’

geur et 4» mètres 22 (le hauteur, mesurés de la voûte au-dessus du plancher. t

Ce plancher, d’une épaisseur de 54 millimètres, était formé‘

de madriers de bois Ide chêne ou de châtaignier dont M ; Rallier ne retrouva plus que quelques fragments. Il était porté par des poutres en bois de hêtre, qui reposaient elles-mêmes sur des sommiers en bois de hêtre ou de chêne dînégale épaisseur, et» posés transversalement de (listance en distance sur le sol. A.

Les parois, ainsi que la voûte, son/t construites avec {les pierres (le moëllons et des briques. Ces briques’, qui sont très-bien cuites et bien Aconservees, ont 30 centimètres de longueur, 2l de largeur et 3,38d’épaisseur.

La voûte est soutenue par des contreforts qui, se cqutitinant en saillie tout autour, forment comme des arcs donhleanx qui lui semblent adhérents, sans pourtant être liés avec elle.

(les contreforts, au nombre de onze, sont en pierres (le taille, et dans les intervalles qu’ils laissent entre eux la muçotitierie a été revêtue d’un enduit qui se présenta aux yeux des. visiteurs. dans l’état le plus parfait de conservation.

Un soupirail pratiqué dans la partie supérieure de la voûte, entre la seratièmse et. la huitième arcade, semble avoir en pour