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serpentine, car c’est le nom qu’on (ionnait à cette charge, semble être restée attachée ä celle de PArtoire jusguît la supè agression de ces OiÏÎCCS, en 1669. C’est du moins ce qui paraît r résulter de. lettres patentes du roi, du mois de février 1652, accorées à dame Perrine Monneraie, veuve de René Le Corvaisier, seigneur de la Viilegontier, [propriétaire de la terre de FArtouère.

Les terres du Hallay et du Pontpéan ne cessèrent pas pour celaâde jouir des droits d’usage dans le forêt, qu i furent fixés à trente charret-ées dethois par an pour chacune des trois terres. (Béformation de la forêt de Fougères, en 1664.)

Ces Lieux terres ont continué (Tuppartenir à la famille duflaiiay jusque l’époque de la Révolution.

Celle du Halluy donnait à son possesseur le droit de préé—

{minence dans l’église de Laudean, droit de banc et (Yenfetu

dans le citoeur, et tous les (truite de seigneur fonciutgeur. Les üefsde sa dépendance se bornaient au grand tief du Ælallay, s’étendant entandéuu et La Bazouge, et contenant.

411-0 journaux, et un fief des hautes et basses Ziféltaliæzais, 80 journaux. v‘..

La terre et seigneurie de PArtoire était passée, à la fin du 1m“ siècle, dans la fàmille Le Corvaisier, dont l’héritière, Gilieïte Lefiorvaisier, la. porta, vers 1630, eavec la terre de la Villcgontier, à Pierre-Sébastien Frein, sieur du Chesnay et (Plfïer, qui prit le nom de la Villegontier, et dont les descendants lu [Jossèdent encore aujonrcFhui.

Elle flotmnit à son" possesseur les droits de banc, de tombes

et denfeu prohibitif avec écussons dans Fégiise de Lande-an,

au-devunt- desiautels de NotneDntne et de Saiut-Gorgon ; La terre-Île VArtoire se composait de la Çnétairie et du moulin dcËVArtoire. » ’, x

Ses gltâpextdagtçes étaient le fief du Rocher ou des Potiers, 100 journaux, et le fief de la Vieztaæ- Ville, 200 journaug —