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en les confirmant, il imposa à ses religieux l’obligation de les respecter.

Guillaume Sonbric ne survécut pas longtemps ä la fondation

de son prieuré, car trois ans après (1260) nous voyons Perrounelle, sa veuve, la confirmer. *

Elle fut encore confirmée, huit ans plus tard (1268)., par acte passé devant le doyen de Fougères par Perronnelle Souhric, sa fille et sa principale héritière, qui avait porté la seigneurie de Larchapt ä Juhel Le Porc, haronde Vesins, etc., dont les descendants l’ont possédée jusqu’à la fin du xvre ou au commencement du xvn° siècle. —

À Il y avait autrefois dans l’église de la Daufinaierun grand nombre de pierres tombales, ce qui semble indiquer que les fondateurs l’avaient choisie pour le lien de leur sépulture. Du reste, les propriétaires de la terre de Larchapt ne paraissent pas siêtre réservé ce privilège exclusivement pour eux-mêmes, J’ai dit que dans la partie du mur méridional qui subsiste encore, on remarquait une grande arcade à ogive surbaissée, qui m’a semblé indiquer la place d’un enfeu.

La copie d’un acte du xrv“ siècle, qui se trouve aux archives dïlle-et-Vilaine, me semble pouvoir expliquer son existence.

D’après cet acte, Gilyon de Racinoux et Marguerite de Saint-Pern, sa femme, donnèrent, vers 1316, au prieuré de lalDaulinaie, 13 livres de rente pour y fonder, dans l’église même, une chapelle où ils auraient leur sépulture. «Quoique Ïaforme de Parcade accuse une époque plus rapprochée de nous que celle qui est indiquée par l’acte de fondation, il y a tout lieu de croire que ce petit monument se rapporte à cette fondation, et qu’il aura été construit ou restauré a une époque postérieure (1).

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(t) Richard de Racinoux, leur fils, changea la moitié de cette rente en