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Je n’y ai rencontré que trois menhirs : le premier, appelé la Pierre droite, se trouve sur la limite des paroisses de Maure et de Maxent, sur le bord de la route qui conduit de cette dernière localité à Loutehel ; c’est un bloc très-considérable, malheureusement aujourd’hui renversé.

La commune de Campel renferme sur la lande du Rocher, près du moulin de ce nom, deux autres menhirs, dont l’un a environ 5 mètres et l’autre 6 mètres de hauteur. Ce dernier a été stupidement renversé et brisé depuis peu d’années.

D’autres blocs moins considérables apparaissent aussi, en forme de carneillou, sur cette même lande de Campel ; on m’a dit que des monnaies antiques avaient été naguère trouvées dans ce lieu, mais je n’ai pu m’en procurer.


DEUXIÈME PARTIE

ÉPOQUE GALLO-ROMAINE


Les Gallo-Romains ont laissé d’assez nombreuses traces de leur séjour dans le territoire actuel du canton de Maure.

Ce sont d’abord des chemins pavés, au nombre de trois :

1o La grande voie d’Ahès, traversant les communes de Maure et de Comblessac, passant l’Aff au pont de Marsac, et venant aboutir au manoir du Mur, en Carentoir. On croit que ce chemin est l’ancienne voie d’Angers à Carhaix. Nous Pavons précédemment signalée dans les cantons de Bain et de Pipriac.

2o Un autre chemin pavé, qui traverse les landes de Campel, et que les habitants appellent le vieux chemin de Redon