Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/384

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était tzottstitueeâ dès cette époque. (D. Mon, Pr. 1,. col. 350 et 351.).

Grave erreur qu’aurait dù prévenir une Lecture plus attentive de ce même document.

Conan, ’en effet, après (sotte première disposition, en l’ait un : médiateurs-ut une autre par laquelle aux trois villas données, ct qui relèventude Alain, il en ajoute’unequatrièmo, la Ville-

Perd-ue. Mais bien que celle-ci ne soit séparée des premières que par la vallée du Beuvron, elle if est plus du. domaine de»

lllain ; elle relève d’un autre seigneur, auquel la charte donne le nom de Rorges, et qui la tient de Conan au même titre que lllain tient les trois autres.

Voila donc l’état de divisioirdes éléments territoriaux qui servirent ä former la terre de Fougères bien constaté à une

époque où on les a considérés comme réunis.

lrlaintenant, si nous nous repartons nux notions que nous pouvons avoir sur les anciennes divisions géographiques de la contrée, nous verrons que ces quatre villas, bien que très-rapprochées, appartenaient à (Jeux circonscriptipits (lilïérenles, les trois premières au pagus de Loupvigizez et la dorniiaro au Coglais, papas Cogleçiits. (D. llloin, Pr. l ; col. 651,.)

Nous pouvions donc conclure, dhprès cela, que le Coglais était en dehors’du domaine de lllain, et que ce domaine était alors restreint au pays de Loupcigner, dost-à-dire au territoire compris entre les frontières de Normandie et du Moine, jusquhnÿx rivières du Natiçon et du Beuvron.

Du reste, cette condition de Main mesemble parfaitement « l’accord avec les documents contemporains qui ne nous laissent apercevoir aucune trace de. sa présence ou (le son action on (lellors (le ces limites’. r « ’

ce petit territoire, que nous pouvons eonsicleror comme ayant servi de noyau à la formation de la baronnie de Fougères, avaitgsuivant toutes les apparences, fait partie autrefois des