Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/445

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Vous pouvez aisément visiter notre terre, Si vous le voulez bien. Autrefois, trofre père Véeut dans ce pays ; et vous-même êtes né Tout près d’ici. Voici ce berceau fortuné, Voici votre manoir, vos champs, votre prairie ! Là-bas, c’est seulement la seconde patrie ; Ici, c’est la première. Ici, vous avez pris Le savoir dont lai-bas nous recueillez le prix. Pour revenir. chez vous, hravez l’océan même, Vous êtes exilé dans votre poste extrême ; Revenez, vous aurez ici mêmes honneurs.

Un des vôtres régit, au siège des pasteurs, Votre ville natale, et cet autre moinméme

Vous placera toujours, évêque, au rang suprême ; Et, maître souverain de votre cher séjour, Vous-même fixerez le moment du retour. Veillez-vous qu’à Bayeux nous nous trouvions ensemble ? Ce banc porterait bien trois prélats, ce me semble. Préférez-vous quand même un autre rendez-vous ?

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Undis circumagi nonmetuis pelagi,

More tuæ gentis grave quidlibel : aggredientis, Visere, quando voles, littora nbstra valles. u

Hac tu parte salus, tuus est pater l1inc généra tus, Ad natale solum fas sit inire salum.

Hic domus, hic fendus ; prior hic locus, ille secundus ; Te locushie doeuit, quo loeus ille elu-it.

Ut patriam repetas, maris aude rumpereï metas ; Illis namque plagis præsul et exsul agis.

Est et in his oris æquum tibi cuhnen honoris, Urbem, quæ genuit te, tuus ohtinuit.

Hic stas autistes, lieet istinc eorpore distes, Urbem quippe rego, quam regit alter ego.

Huc igittlr poteris, nisi nos non visera quæris, Bloliri reditum, cuin fuerit lihitum.

Quo si forte vocas, eitus oceuram Bajocas,