Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/460

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C’est d’abord la cuisiné, avec le réfectoire ;

Puis’le dortoir conlmun, puis le laboratoire ;

Enfin, le temple saint, au ÿrai Dieu consacré, Dont-le flanc se prolonge et ferme le carré.

Tel est Pasile chaste et digne de louanges,

ou ces humbles-(l’esprit vivent comme des anges. Je les, comparerais aux soigneuses fourmis,

Qui, pour édifier leur merveilleux logis,

Entraînent des fardeaux quatre fois plus gros quelles, Et remplissent de grain ces cellules nouvelles, Pour’manger en commun durant Phiver brumeux. Je les comparerais, tout aussi bien et mieux,

Aux abeilles du ciel qui, de corps si clietixres,

Sont pour le saint travail si constamment actives. Leur cellule à six pans s’emplit d’un miel épais ; Elles-mêmes ont fait l’admirable palais ’

Où toutes vont, suivañt les mêmes disciplines.

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Que. velut in caulis contineantur oves. Quarum primajdomus servat potumque cihumque, Ex quibus hos refieit juncta secunda domus ; ’ -Tertia membre fovet lassata laborc diurne ; Quarto. Dei landes assidue resonat. Plilrima prætereo simili condigna relatu, Sed bréviter dicam, nil superest, vel abest. Hos igitur proceres, huflc dignumklaude senatum Exiguum specie, moribus cximium, Compare formîcis qtiarum studlosalaberum Turmula connectât corpore majus onus ; Quæ ne non possint communem ducere vitam Iisdem suh laribus horreaparva locant. Compare divinisl apibus, quæ corpore parvo Ingentes animes egregiasque gerunt. Hcxagonis cellis, quæ mella Iiquentia coudunt, Utile mirifique quocl fahrienntur opus ; Quæ disciplinas, cjitæ jura domestiqua servant,

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