Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/468

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 465 —

—» lflîä, —

Ciznbales, tambourin, lyre, Ilùtmtzhanteurs,

Et s’il est d’autr e engin que la musique emploie, A l’œuvre ! remplissez les oreilles (le joie ! Que le nard précieux parfume la maison ;

Qu’on répande le baume et l’encens à. foison !

Et puis quand ; l’estomac rassasié digère, Barbier, tiens’prêt le bain où 1’on va se refaire ; Brosses, peignes, onguent, queitout soit sous la main ! Ainsi tout est flatte dans ce royal lestin.

I.es couleurs et les sons, et les senteurs choisies, Avec les mets divers, alarmantes ambroisies, Tout enivre les sens. Est-ce là le bonheur ?

— Non, car tout cela passe, et voilà le malheur. Le bonheur ne gît point aux choses périssables, ’ La crainte et le regret nous rendent misérables, Et nous ne pouvons pas un seul moment jouir,

Ilnterea ne qua lraudetur parte voluptas, Pibicen, tubicen, citharistria, saltriagnima, Cymbale, psalterium, lyre, tympana, fistula, Voces ; Et si quod genus est quod musica dulcius aptet, Singula deleetentfestivis cantibns aures.

Nardi læta clomus pretiosi fragret odore,

Balsama respirent, nec desint galbana, nee thus. Post hæe cum fuerint jam viscera plena heàti, Balnea, tonsores, strigiles, unguenta, silotrum, Queis niteat curata cutis, sint-rite parata.

j Sic color atque sonus, sic et saper omnis, oçlorque,

Sensusäcorporei quibus ail momenta fruuutur, si quos objectant usu præsente beatos

Efficient, miseros cite discedendo relinquùnt ;

Sed neque qui fruitur re quain cito scit péridural Securus. gaudet‘, nee sollicitude beatum Ulla de cet, sine que 11eme fruitur périturis,

Nam cum defuerint, eupit insistitque fruendis ;. ’, n ’ 1mm fruitur meturt ne se lugmva reluquant,

vm 30