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II.

Rimes canoniales.

Oui, le temps est venu de dire en vers sévères De quoi souffrent, de quoi se lamentent nies frères. Saints pasteuçs de l’Église et. du peuple chrétien, Pontife juste et droit, et qui voulez le bien,

Et vous, ses conseillers, princes de la clergie, Ouvrez Pâme et les yeux, oyez çe que je GBÎO. Les fidèles aussi, qnïils soient jeunes ou vieux, Doivent prêter l-‘oreille à me voire quand je-veux Du malheureux clergé traduire iei la plainte.

Je jure de parler sans nlensojage et sans crainte ; Et si quelqu’un pouvait douter de mes propos, Quïl voie autour de lui les actes des prévôtsl Par le venin l’on peut connaître la vipère.

N

Nos règles, lllesseigneurs, ne se ressemblent guère ;

La balance nlest pas équitable pour tous ; u


Il. — Versets canoniales.

Res menet et tennpus fratrnm descrihere quäestlus. Ecelesiae preeeres, præsznl, eleriqtne priores,

’ Qui sapitis recte, qui viverè vultis honestc,

Hue ocnlos cordis, hue auresflectlte. mentis. Andine munis homo, juvenis puer, innuba virgîî, Atqlne senes trelnuli, quæ slt querimonia. eleri. ’ Quidquid penne natal, veri de (lamine Inanat. Qui duhitat verum, seiat actes plæepositornm.

Ex fruetupoterit cognoseere vipera quid sit.

Inter præposltos et nos fil : regula discors.

Res mule pensatur, clum lanx, non æqua tenetur.

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