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Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/520

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Étude sur les origines de la chimie. Des arts métallurgiques chez les anciens, qui y fut également publié en 1838 et 1839 dans une suite de livraisons du même recueil[1]. Les prodigieuses recherches qu’il renferme y indiquent encore que chez lui le chimiste et l’archéologue étaient inséparables.

Par un pieux devoir, la Société des Sciences et des Arts consacrait une notice biographique aux membres qu’elle avait perdus, et c’est comme doublement son confrère que M. le docteur Aussant fut alors chargé de prononcer, un discours aux funérailles de M. le docteur Bertin et d’écrire sa vie, morceaux achevés que la Nouvelle Revue de Bretagne eut encore le triste privilège de publier en 1840[2]. Plus de trente ans après, la Société Archéologique avait à son tour à rendre à M. le docteur Aussant le même et dernier honneur.

Pour que l’association puisse rendre tous les services qu’on est endroit d’en attendre, il faut que le lien projette au loin ses nœuds. C’est ce qu’avait compris M. de Caumont, l’illustre vulgarisateur de la science archéologique, lorsqu’il fonda les Congrès scientifiques de France, la Société française d’archéologie pour la conservation des monuments historiques, et l’Institut des Provinces de France. Les 4 et 5 juin 1840, M. de Caumont vint tenir à Rennes une des assises de la Société Française. Le corps de ce Congrès était naturellement formé par la Société des Sciences et des Arts. M. Aussant, qui en était devenu vice-président, lut un résumé des travaux de la Société, rappelant tous les souvenirs de la vieille Armorique, rapport qu’il laissait volontairement incomplet, oubliant ses travaux personnels pour ne songer qu’à

  1. T. 1er livraison, p. 338 ; 9e livraison, p. 441 ; t. II, 2e livraison, p. 116. Ce travail complété lu à la Société Archéologique dans les séances des 14 avril et 12 mai 1852 : Procès-verbaux, 1re livr., p. 72 et 74 ; et il y revint encore séances des 9 et 24 février 1859, t. I, p. 7.
  2. Nouv. Rev. de Bret., t. II, 5e livr., p. 294 et 313.