Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/64

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
− 62 −

ciers de ladite dame, par information qui sommairement en sera faite auxdits jours de feste et assemblée dudit Bovel. » [1]

C’est le culte rendu à Bovel à une vieille statue de la, Sainte Vierge qui donna naissance a l’assemblée et à la foire qui s’y tiennent a l’époque de la fête de la Nativité. D’après une naïve légende, cette statue, placée maintenant dans l’église, aurait été trouvée sur les landes d’Anast et apportée dans une charrette traînée par des bœufs là où s’élève maintenant le sanctuaire de Bovel. Non loin de cette église, reconstruite depuis peu avec goût, et ornée d’un beau portail de la renaissance qu’on a eu le bon esprit de conserver, — se trouve une fontaine fréquentée par les pèlerins et surmontée d’une autre antique statue de la Vierge.

Il n’y a point maintenant de chapelles dans la paroisse de Bovel ; mais dans son territoire s’élevait autrefois la chapelle du manoir de la Roche-Cotterel, que dota en 1626 François Fournier, seigneur de Launay-Saint-Pern, et qui était encore régulièrement desservie en 1690.

II. — Manoirs et terres nobles.

La Roche-Cotterel. - Ce manoir est d’une grande ancienneté ; non loin de l’habitation moderne on voit encore sur une lande, dit M. de la Bigne Villeneuve, une enceinte circulaire avec trace de fossés, portant le nom de Châtel de la Roche. (Bretagne Contemporaine.)

D’après la déclaration du comté de Maure, en 1695, la Roche-Cotterel relevait de cette seigneurie « à devoir de foy, hommage, rachapt et chamhellenage, » et devait de plus, au sire de Maure, 6 deniers de rente annuelle.

  1. Déclarat. du comté de Maure.