au baron de Lohéac, et a obéissance, foy et hommage » à l’évêque de Saint-Malo [1].
Les Sévigné de Montmeron s’étantfondus dans les du Hallay, ces derniers devinrent seigneurs du Pont-Rouaud, que possédaient en 1756 « M. du Hallay, Mlle du Hallay et M. du Kerdu du Boisgeslin » [2]. Les Fournier de la Châtaigneraye possédèrent ensuite la terre du Pont-Rouaud, qu’ils unirent à leur seigneurie du Bois-au-Voyez. La ferme du Ponbläouaud appartient aujourd’hui à M. Hersard du Buron, propriétaire du Bois-au-Voyer.
Saint-Maur. — Nous croyons que ce manoir a une origine monastique et qu’il fut d’abord un prieuré de l’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire, sécularisé à la suite de la ruine de ce couvent.
La famille de Saint-Maur posséda le manoir de ce nom pendant tout le xve siècle ; l’hôtel de Saint-Maur appartenait, en effet, en 1427, à G. de Saint-Maur, et était habité en 1513 par Pierre de Saint-Maur, seigneur dudit lieu.
Pendant tout le xviie siècle, la famille Becdelièvre eut Saint-Maur. En 1649 vivaient René Becdelièvre et Antoinette Le Pennec, seigneur et dame de Saint-Maur. — Guillaume Becdelièvre, seigneur de Penhoët, en Maure, et Julienne du Mur, sa femme, possédaient Saint-Maur en 1670. — En 1685, Julien Becdelièvre, seigneur de Saint-Maur, veuf de Magdeleine Cosnier, se remaria avec Jeaune Costard, doublement veuve de Jean du Fresne et de Jean Gallays ; puis les deux vieux époux marièrent ensemble leurs premiers enfants, René Becdelièvre et Jeanne Gallays.
La famille Fournier de Trélo devint ensuite propriétaire de