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Page:Bulletins de l’Académie royale de Belgique, série 2, tome 7, 1859.djvu/599

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après, des aiguilles fines formées uniquement de carbonate de baryte ; le liquide retient de l’acide carbonique et de l’urée. On sait que l’allophanate d’éthyle, traité par de la baryte hydratée dissoute, produit de l’alcool et de l’allophanate de baryte. L’allophanate de glycérine, au contraire, ne donne naissance qu’à une très-petite quantité de ce sel barytique. On n’obtient que les produits de sa décomposition.

Le glycol absorbe les vapeurs cyaniques avec plus d’avidité encore que la glycérine ; aussi est-il nécessaire de refroidir le vase contenant le glycol, lorsqu’on fait réagir l’acide cyanique sur lui. On obtient alors une masse blanche, soluble dans l’alcool bouillant ; cette solution dépose, par le refroidissement, des paillettes ou des aiguilles blanches et brillantes.

Les produits de deux cristallisations différentes ont donné, à l’analyse, les nombres suivants :

CALCUL.
EXPÉRIENCE. C8H8N2O8

Carbone 33,0 33,0 32,5
Hydrogène 05,7 05,6 05,4
Azote 19,2 19,2
Oxygène

Cette substance représente donc l’allophanate de glycol correspondant à la combinaison glycérique :

2(C2NHO2) + C4H6O4 = C8H8O8N2

L’allophanate de glycol se dissout plus facilement dans l’alcool et dans l’eau que le composé glycérique correspondant.

Il est sans saveur et sans odeur, fusible sans altération