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Les Pierres du Chemin

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Au mois de mai, il convient de s’intéresser à la peinture. Que cela vous amuse ou non, on va aux Salons il le faut ! Ce n’est pas seulement là une habitude élégante, c’est une nécessité, un devoir, une question de tenue morale, un rite presque sacré à l’accomplissement duquel ni les maladies ni les désespoirs, ne sauraient soustraire les gens qui se respectent.

Et, d’ailleurs, c’est un noble plaisir qui perfectionne le cœur et l’esprit…

Ces deux Salons ne se ressemblent guère. À la Société nationale, tout le monde sait mettre un vert éloquent à côté d’un rouge assourdi ; la saveur des harmonies feuille morte et brique n’a plus de secrets pour