Page:Bulteau - Les Pierres du chemin, chronique parue dans Le Figaro (Supplément littéraire) du 7 Juillet 1906.djvu/16

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dignement se défait. On craint une rupture.

Après le dîner, on en causait dans les coins. Et la maîtresse du logis, tandis qu’elle versait du kummel à son mari dont son amant allumait le cigare, leur dit là-dessus le fond de son inquiétude :

— Si ces gens-là n’étaient pas retenus par le souvenir du pauvre mort, ils seraient déjà séparés, fit-elle.

Puis, avant de retourner à ses invités elle ajouta, avec un gentil geste de menace à l’adresse de son heureux mari :

— Tu sais que je ne te permets qu’un cigare ! Sois sage. Pense à ta gastralgie !…

J. V.