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Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/113

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auxiliaire Ya, aller, qui joue un rôle si considérable dans le Sanscrit, est employé d’une façon analogue, comme si c’était un radical emprunté à une langue dont fussent descendues à la fois la langue sanscrite et celle des Vril-ya. D’autres auxiliaires, ayant des significations opposées, l’accompagnent et partagent son utilité, par exemple : Zi, s’arrêter ou se reposer. Ainsi Ya entre dans les temps futurs, et Zi dans les prétérits de tous les verbes qui demandent des auxiliaires. Yam, je vais ; Yiam, je puis aller ; Yani-ya, j’irai (littéralement, je vais aller) ; Zampoo-yan, je suis allé (littéralement, je me repose d’être allé). Ya, comme terminaison, implique, par analogie, la progression, le mouvement, la floraison. Zi, comme terminaison, dénote la fixité, quelquefois en bonne part, d’autres fois en mauvaise part, suivant le mot auquel il est accouplé. Iva-zi, bonté éternelle ; Nan-zi, malheur éternel. Poo (de) entre comme préfixe dans les mots qui dénotent la répugnance ou le nom des choses que nous devons craindre. Poo-pra, dégoût ; Poo-naria, mensonge, la plus vile espèce de mal. J’ai déjà confessé que Poosh ou Posh