Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/244

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Zee, non ! même quand je n’aurais pas eu peur d’être réduit en cendres, ce n’est pas à elle que j’aurais rêvé dans ce bosquet si bien fait pour les songes d’un poétique amour.

Les automates reparurent et nous servirent un de ces délicieux breuvages qui sont les vins innocents des Vril-ya.

— En vérité, — dis-je, — vous avez une charmante résidence, et je ne comprends guère comment vous ne vous fixez pas ici au lieu d’habiter une des sombres maisons de la cité.

— Je suis forcé d’habiter la ville, comme responsable envers la communauté de l’administration de la Lumière, et je ne puis venir ici que de temps en temps.

— Mais si je vous ai bien compris, cette charge ne vous rapporte aucun honneur et vous donne au contraire quelque peine, pourquoi donc l’avez-vous acceptée ?

— Chacun de nous obéit sans observation aux ordres du Tur. Il a dit : Aph-Lin est chargé des fonctions de Commissaire de la Lumière. Je n’avais plus le choix. Mais comme j’occupe cette charge depuis longtemps, les soins qu’elle