oiseaux de chasse, le prix du bois, du foin, du vin et du sel ; plus le relevé des juges, des notaires, des médecins, des maîtres d’école, des copistes, des armuriers, des maréchaux ferrants, des hôpitaux, des cloîtres, des couvents et des corporations religieuses. On trouve une revue statistique peut-être plus ancienne encore dans le Liber de magnatibus Mediolani, par Henri de Hervordia, éd. Potthast, p. 165. Compar. aussi la statistique d’Asti en 1250, par Ogerius Alpherius (Alfieri), De gestis Astentium, Histor. patr. monumenta scripiorum, t. III, col. 684 ss.
Le passage relatif à la chronique de Dino Compagni qui se trouve dans les éditions antérieures a été omis ici en raison du caractère apocryphe de cette chronique; c’est Paul Scheffer-Boichhorst qui a prouvé que ce document n’était pas authentique (Études sur Florence, Leipzig, 1874, p. 45-210) ; plus tard il est revenu sur cette question et a répondu victorieusement aux arguments d’un critique fort distingué (C. HboeL, la Chronique de Dino Compagni. Essai de rèhahiUtaiion, Leipzig, 1875). L’opiniou de Scheffer a prévalu presque oartout en Allemagne (comp. M. Bernhardi, de la question de Dino, Revue histor., N. F. 1877, t. !•') ; du reste, Hegel admet que le texte que nous possédons est le produit d’un remaniement ultérieur de la chronique que Dino avait laissée inachevée Il s’est élevé, même en lialie, des voix autorisées contre l’authenticité de la chronique en question, bien que le grand nombre ait fait semblant d’ignorer l’attaque dirigée par la critique contre ce document. (Compar. surtout P. Fanfani, dans la revue II Borghini et dans le livre intitulé : Dino Compagni vendkalo, Milano, 1875.) Sur la plus ancienne histoire de Florence en général compar. ^kv^TwidyReekerckes, etc.,Marburg,l876; de plus, C. Hegel, dans la Revue historitpte de H, de Sybel, t. X XXV.
Sur la question de la richesse publique en Italie, je ne puis, faute d’autres ressources, que réunir quelques données éparses
