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CHAPITRE VI
SITUATION DE LA FEMME
Enfin, pour comprendre la société à l’époque de la Renaissance dans ce qu’elle a d’élevé, il est essentiel de savoir que la femme était considérée à l’égal de l’homme [1]. Il ne faut pas se laisser dérouter par les recherches subtiles et souvent méchantes auxquelles on s’est livré sur la prétendue infériorité du beau sexe, par celles qu’on rencontre, par exemple, chez les auteurs de dialogues [2] ; il ne faut pas non plus prendre à la lettre une satire
- ↑ Biographittde/twm/et ; VOÎT plus haut, t. î, p. 186,362 et 363 Comp. le remarquable travail d’Attilio Hortis, ht donne famose descrUle da Giovanni Boceacei, Tl’ieste, 1877.
- ↑ Par ex. dans Castiglione, ii Gortigiano, — Il convient de rappeler
ici des écrits analogues, comme celui de Francesco Barbaro :
De re uxoria. celui du t ogge An «ni ait uxor dueenda, écrits dans lesquels
on dit beaucoup de mal des femmes ; tes moqueries de codro
Urceo suri oui son remarquable discours : An uxor ait dueenda.
Opéra 1506. fol. XVIII-XXI, et les mots piquants d’une foule
d’auteurs d’épigrammes qui écrivaient en latin. Marcellns Palmgenius
(t p 304 5s )ûe cesse de vanter le célibat : aux gens mariés
il recommande ce moyen de ramener les femmes à l’obéissance ;
- Ta verbera misse
- Ter$tqae tune duro resonent pulsata bacillo.