Page:Burckhardt - La civilisation en Italie au temps de la Renaissance. Tome 2.djvu/201

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chapitre premier, - LA MORALITÉ. mende, de renouveler leurs attentats l’un contre l’autre. jours après, Antonio reçut un coup de poignard du même Giacomo Alberino, fils de Giovanni, qui aupara¬ vant 1-avait déjà frappé. Le pape Paul eutr! Zs „„e violente colère; il fit confisquer tous les biens d’Alberiuo quïîe fit* TlT"" P*'* que le fik . , Les serments et les cérémonies par les- unfre h T“®""’ "'«"’““'i«* cherchent à s’assurer contre une rechute, ont parfois un caractère tout à fait terrible lorsque le soir de la Saiut-Syivestre de l’année im ïs Nove e les Popolar, durent s’embrasser deux à deZiiau; la cathédrale de Sienne*, on leur lut une formule de ser- ment vraimeut effrayante : celui qui violerait sa nrn- messe devait être damné dans ce monde et dans l’autre*

  • jamais ou n’avait encore entendu un «irmeut “u«i

formidable n; même les consolations par lesque lesTn adoucit la dernière heure des mourLts si pmT'resrf “"“q-lerait à s. parole. Il est évident que ces formules «primaient Te dÇouragement des médiateurs aux abois plutôt qZili n étaient une garantie réelle de paix et one c’êil f «Sèment la réconciliatiou la plus sincère qui avante moins besoin de cet appareil terrifiant. Chez l’homme cultivé ou puissant le besoin de yen- 1 Jaire, se manifeste naturellement sons mille formes dórenles et est approuvé sans réserve par ÎoITo * p blique, dont les nouvellistes sont l’écho fidèle* Tout le monde est d’accord sur nu point : c’est que la yicim,

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chroniqueur, AU étaif Ini Wüaat., xxiil, col. 807 Le