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Page:Burckhardt - La civilisation en Italie au temps de la Renaissance. Tome 2.djvu/362

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358 APPENDICES. APPENDICE H® 4. iìfeasìtta. dans EcCAno, Seriptoret, II, col. Í997. 11 n'est question que des femmes publiques, non des concubines. Du reste, relati- fciiiciii àia population probable de Rome, ce chiffre est énorme; pent-êlre a-t-il été exagéré par suite d’une faute de copie. D’après CinALDi, VI, 7, Venise était particulièrement riche en femmes de l^tte espèce, di quella sorte di donne che cortigiane son dette, comp. aussi répigramme de Pasquín (Gregok., VIII, 279, note 2); mais Rome B’éiaii pas inférieure à cette ville (Giraldi, Jntrodus, Mov. 2). Comp. h noLii-e sur les meretriees de Rome (1480), qui se réunissent dans une église et y sont dépouillées de leurs bijoux (Murât., XXII, 342 ss.i, cl les notices contenues dans le Diarium Bnrchardi, éd. liCibnitz.p. 75, 77 ss. Landi {Commentario, fol. 76) cite Rome, Naples et Venise comme les capitales des Cortigiane; ibid., fol. 286, se trouve un passage ironique sur la célébrité des femmes de Chia- vetina. i.es (?ttírstiones Foreianœ du même auteur (fol. 9 ss.) donnent des détails fort intéressants sur l'amour et ses plaisirs, et sur les femmes des difiérentes villes d'itaiie. — Con ira; re ment aux auteurs cités. Kcnvtiijs (De cxrmpl. ili. vir. Ven., fol. 212b ss.) vante la cliasieié des Vénitiennes; il dit que les femmes qu’on tirait tous les ans de l’Allemagne étaient seules des femmes publiques. — Cor». Agr. de van. tcientice, cap. Lxiii [Opp ed. Lugd,, II, 158), dit : Vidi ego nuper atque legi sub titulo Cortosanee Italica hngua editum et Veneliis tijpis exeusunt de arte meretrìcia dialogum utriusque Vencris ^Aitoji faoitiosissìmum dignissimumqtie. qui ipse cum autore suo ardcat. —- Ambr. Tra versan {Epistola!, lib. VIII, 2 ss.) nomme la maîtresse de Niccolò Niccoli /omina fidelissisna. — Dans !es lettere de’ principi, 108, Ics donne Greche SODI désignées rom me /onte d’ogni cortesia et Mmorevoletza. — line source imporrante à consulter sur cette triste corporation, c’est Ani. Panormiius : HermapkmdUus, surtout pour Sienne, bc dénombrement des lena tupœqne de Florence (lib. II, 37) D'est sans doute pas un travail de fauiaisie; ou y lit ce pas- Mge ; ànuuque Tkeutonieo tibi se dahit obvia cantu. APPENDICE N* 5. Une histoire sérieuse, conçue dans un esprit psychologique, des corrections manuelles chez les peuples de race germanique •t latine vaudrait bien quelques volumes de dépêches et de pro¬ tocoles de négociations. (Lichtenberg débute modestement daiU