Page:Burnett - Le Petit Lord.djvu/295

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


XXXV


M. Hobbes était donc parti, laissant sa boutique entre les mains d’un représentant. Les affaires complètement terminées par la disparition de Minna et par le départ de Tom, M. Hobbes aurait pu partir à son tour ; mais il céda aux instances de Cédric, qui voulait absolument que son vieil ami assistât aux fêtes qui devaient être célébrées à l’occasion de son neuvième anniversaire de naissance. Tous les tenanciers avaient été invités ; il devait y avoir festin, danses et jeux dans le parc, sans compter des illuminations et un feu d’artifice le soir.

« Et mon jour de naissance est le Quatre Juillet ! Est-ce heureux, hein ! monsieur Hobbes, que cela tombe précisément ce jour-là ? car alors nous pourrons faire les deux fêtes ensemble ! Comme cela se trouve bien ! »

Nous devons confesser que d’abord le comte et M. Hobbes n’avaient pas été tout à fait aussi intimes que Cédric se l’était imaginé. Jusque-là le comte avait eu très peu de rapports directs avec des épiciers, de même que M. Hobbes en avait eu peu avec les lords. Aussi, dans leurs rares entrevues, la